Li Terre Rature.

       Profitant au mieux de mes derniers jours de repos avant une rentrée dont on se passerait bien, je flânais nonchalamment sur l'univers virtuel mais tellement confortable du web. Un match de Manchester City par ici, un article par là...Quand soudain, à l'orée du bois, surgit l'abominable pingouin des neiges. Le fourbe animal, je le sentais de loin, m'a tendu un piège dans lequel je me suis jeté tel l'idiot du village.

       Rien que le titre : "va te faire tagger" , est prémonitoire. Lire cet article revient à ouvrir la boite de Pandore. La gentille mais néanmoins petite Li nous explique d'abord comment marche le tag, et plus si affinité...Et à la fin annonce les heureux héritiers de cette grande chaîne de la nullité.

       Mais le Teckel est beau joueur. Et puis surtout je ne vais pas me laisser impressionner par le premier volatile marin venu. Donc je relève le défi de ce tag.

Il faut respecter quelques contraintes inutiles :

Citer le vilain taggeur : Li
Et ensuite bah y'a un réglement. Mais comme j'ai du mal avec les réglements, je ne le respecterai pas.
Enfin au lieu de m'emmerder à chercher la page 123 d'un livre...je vous proposerai un morceau choisit de la plus fine littérature qui soit : San Antonio.

L'image n'a rien à voir avec l'article. Et alors ?

Titre de l'oeuvre : Ne soldez pas grand-mère, elle brosse encore. Le tout écrit par l'illustre Frédéric Dard.
Voici un pur moment de poésie :

"Demoiselles charmantes, plutôt belles et imbégueules. Les ai arrosées généreusement, tellement qu'elles en gloussaient pintades. Une qui m'avait d'emblée à la chouette, c'était la petite Ko-Hit, une adorable gosse qui s'était fait décolorer les cheveux en blond-Ophélie. Tentative risquée, mais le résultat lui conférait un attrait supplémentaire. Il arrive que l'étrangeté soit payante ; pas forcément, remarque : J'ai connu une frangine qui s'était épilé les poils pubiens pour se faire tatouer une chaglatte d'un vert agressif. Ça m'a foutu la gerbe. Je voulais bouffer une chatte, pas un plat d'épinards ! Mais je te le répète : en ce qui concerne Ko-Hit, l'expérience est positive. Une Chinago blonde, ça porte aux sens. Aux miens toujours est-il."

Vous pourrez retrouver cet extrait à la page 39 de l'édition fleuve noir de 1997. Enfin pour votre culture et surtout pour éveiller vos cervelle hermétiques aux mots dits rustiques de notre belle langue, je vous conseille de lire toute la collection des San Antonio. Soit un peu plus de 180 romans. Je ne taggue personne. Qui m'aime me suive.